On n’en parlera jamais assez. Bien que pratique et accessible, le bac de récupération n’est pas un fourre-tout. Malgré cela, les effets du ménage du printemps se font ressentir en force dans les centres de tri. Dès la fin du mois de mars ou la mi-avril, dépendamment de la température, nos usines reçoivent soudainement entre 200 et 300 tonnes métriques de matière de plus par semaine, soit une hausse variant de 20 % à 25 %. Et ce n’est pas nécessairement parce que, tout d’un coup, les gens se mettent à recycler plus.
Soyons francs, l’augmentation de quantité n’est pas le problème ici, c’est plutôt de qualité dont il est question. Dès que le Québécois qui hiverne depuis plusieurs mois a un peu accès à sa cour arrière, les gros morceaux se mettent à affluer dans nos usines. Nos trieurs se retrouvent donc confrontés à des pelles, des boyaux d’arrosage, des toiles de piscines, des morceaux de mobilier de jardin, des barbecues et d’autres items n’ayant pas survécu à la saison froide. Et malheureusement, ce n’est pas parce que c’est mis dans le bac que cela sera magiquement recyclé. On comprend le besoin de faire le vide, mais encore faut-il le faire comme il faut.
Le printemps est donc le moment idéal pour se familiariser avec les différentes options et filières de récupérations qui s’offrent à vous et à tous vos objets qui ne sont pas des contenants, des emballages ou des imprimés. Les écocentres, ressourceries ou encore les dépôts de matériaux secs sont des exemples d’alternatives intéressantes. Comme cela varie d’un endroit à l’autre, il faut toutefois se renseigner sur les sites internet des différentes filières ou auprès de votre municipalité pour savoir les matières qui y sont acceptées et ainsi valoriser un maximum d’objets. Merci d’utiliser la bonne filière pour chaque matière!
Publié le 27 avril 2023
Article tiré du Tricentris Express d’avril 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet.