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Tonnage traité depuis notre ouverture

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25 ans pour Tricentris!

Le 17 décembre est une journée importante dans l’histoire de Tricentris ; c’est à cette date, en 1997, qu’a eu lieu la première pelletée de terre de notre centre de tri de Lachute. À l’époque, bien que le centre de tri n’était pas encore construit, les opérations de tri avaient déjà débutées quelques mois auparavant et se déroulaient temporairement à l’aréna des Lions de Lachute. Bien loin des équipements à la fine pointe de la technologie qui remplissent nos usines aujourd’hui, le tout se faisait uniquement à l’aide d’un chargeur sur roues, une petite trémie, un convoyeur et des réserves fabriquées en contre-plaqué. Juste pour dire : nos équipes ont besoin d’un peu plus de trois heures maintenant pour traiter la même quantité de matières qui nécessitait une semaine de travail il y a un quart de siècle!

Cela fait donc 25 ans que Tricentris reçoit et traite des matières recyclables, dessert les citoyens, génère des emplois et est au service des municipalités. Avec un brin de nostalgie, et beaucoup de plaisir, nous nous sommes amusés à comparer quelques chiffres en utilisant des données de 1998 et de 2022. Vous pourrez constater par vous-même l’évolution qu’a connue Tricentris.

25 ans

Publié le 13 décembre 2022
Article tiré du Tricentris Express de décembre 2022. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet.

Lachute et Terrebonne se refont une beauté

Cet automne, de gros travaux de réfection ont eu lieu à nos succursales de Lachute et Terrebonne afin de corriger des surfaces d’asphalte abimées par le temps. Dans les deux cas, il s’agit d’un projet d’un peu plus de 1 200 m2 et de voies de circulation importantes : celle qu’utilisent les camions de collecte vers l’aire de réception à Lachute et la zone où se trouvent les compacteurs à déchets et l’accès à la réserve de verre à Terrebonne.

Après avoir évalué les possibilités, nos équipes ont opté pour une technologie différente : le béton compacté au rouleau (BCR). Pas tout à fait inconnue à Tricentris, cette méthode de recouvrement a aussi été utilisée en partie lors de la construction de l’usine de micronisation du verre en 2013. Et c’est justement l’excellent état de cette dalle de béton, soumise à une abrasion intense depuis maintenant près de 10 ans, qui s’est avéré des plus convainquant pour choisir ce procédé malgré un prix plus élevé.

Contrairement au béton conventionnel, il n’y a pas de coffrage, de coulée ou de lissage nécessaires. Le béton compacté au rouleau s’applique à l’aide d’une paveuse comme celles utilisées pour faire du terrassement. Il est constitué des mêmes matériaux qu’un béton classique, soit du ciment, des granulats, de l’eau et des adjuvants, mais dans des proportions différentes. Il est appliqué en fines couches et on peut marcher dessus instantanément puisque sa cuite est déjà commencée et surtout plus rapide (de 24 à 48 heures). En plus d’offrir un béton plus durable, cette technologie permet de scinder le projet pour ne pas avoir à réaliser la totalité de la surface en un seul coup. Il fut donc possible de procéder à ces travaux de pavage sans suspendre les opérations des centres de tri ni la circulation des camions. « Parce que c’est compacté, on se retrouve avec un béton d’une plus grande dureté que lorsque c’est coulé. Pour la même épaisseur, on a un meilleur rendement pour les véhicules lourds et donc, parfait pour le type d’opérations qu’on a. C’est un béton à toute épreuve », explique    Dominic-André Mongeon, directeur d’usine.

Pour un projet comme pour l’autre, la réalisation des travaux s’est déroulée sans failles et nous nous retrouvons avec du béton qu’on ne devrait pas avoir à retoucher d’ici plusieurs années. À Terrebonne, l’équipe est contente de pouvoir retrouver la pleine utilisation de cette surface de travail et à Lachute, les camionneurs sont aux anges!

Publié le 13 décembre 2022
Article tiré du Tricentris Express de décembre 2022. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet.

Quand les marchés plantent

À défaut d’être le mot le plus distingué du dictionnaire pour décrire la situation, cette expression familière est pourtant la première qui nous vient en tête pour décrire les marchés de la dernière année: ils ont tout simplement planté.

Déjà, l’automne dernier, les marchés avaient chuté drastiquement, entraînant la valeur de la tonne relative sous le seuil de rentabilité et engendrant des pertes mensuelles de 1 à 2 millions pour Tricentris. La situation a perduré et s’étire depuis bientôt un an. Et, bien que nous ayons appris des crises du passé en créant un fonds de stabilisation pour faire face à ce genre de situation, il ne s’agit pas d’une solution éternelle ni d’une ressource inépuisable.

Par exemple, une matière comme le plastique HDPE se vend actuellement plusieurs centaines de dollars de moins qu’au même moment il y a 12 mois. Il s’agit pourtant de la même matière. Et nos opérations pour en faire des ballots demeurent les mêmes également. Mais le prix du plastique vierge a chuté au point qu’il est moins coûteux, pour les fabricants, de travailler avec la matière vierge plutôt qu’avec la matière recyclée. Difficile alors de générer une demande suffisante pour maintenir les prix.

Le HDPE n’est pas la seule matière qui nous fasse mal en ce moment. Toujours en comparant nos données avec celles de l’été passé, la valeur du carton a chuté de moitié, le PET (plastique #1) se vend 84 % moins cher, les fibres trouvent preneur pour seulement le tiers du prix et les plastiques mixtes ne rapportent que 15 $, soit une baisse de près de 500 $ en 12 mois.

Pour notre équipe des finances, menée par sa directrice, Geneviève Lachance, il s’agit d’un défi quotidien. « On a commencé à décaisser notre fonds de placement en novembre dernier pour pallier notre manque de liquidités. En mars, on prévoyait que notre fonds de stabilisation serait épuisé en septembre. En revoyant certains de nos coûts, on a pu acheter un peu plus de temps, mais les reprises du marché que laissaient entrevoir certains de nos collaborateurs ne se sont pas matérialisées. »

Malgré tout, la matière continue d’arriver aux centres de tri et il faut la traiter. Et cela prend des trieurs, des fournitures et des équipements de production aptes à faire le travail. Nos frais d’opérations représentent plus de 85% de nos dépenses totales et ils sont à 90% incompressibles. Donc, bien que tous les efforts soient faits pour minimiser les dépenses, la grande majorité est requise pour assurer le maintien des opérations. Parallèlement à cela, nos équipes font tout ce qu’elles peuvent : l’ensemble des dépenses a été revu, les frais généraux qui pouvaient être coupés l’ont été et des plans de financement ont été négociés auprès de nos fournisseurs afin de faire une différence sur le flux de trésorerie.

Comme on dit à chaque crise, cela va finir par remonter. Mais en attendant, pour nous aider à maintenir le cap, nos membres ont accepté, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 17 août dernier et à l’issue d’un vote fortement favorable, que Tricentris puisse faire appel à eux dans une situation exceptionnelle comme celle que nous vivons aujourd’hui. Un bel exemple de mise en œuvre des principes coopératifs qui animent nos membres.

 

Publié le 30 août 2023
Article tiré du Tricentris Express de août 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet