10 avril 2018

Tricentris investit pour une qualité incomparable 

Depuis l’automne dernier, les centres de tri au Québec comme partout ailleurs, font face à de nouveaux standards de qualité pour la vente et l’expédition de fibres en Chine. Dès les premières annonces de ces exigences resserrées, Tricentris est tout de suite passé en mode solution. Certes, la qualité déjà supérieure de nos fibres nous permettait de trouver preneur pour cette matière malgré la fermeture de 90% des marchés et nous aurions pu attendre de voir comment allait se développer la situation, attendre de voir si la Chine allait se rétracter ou assouplir ses critères. Mais c’est bien mal nous connaître. 

La rapidité décisionnelle du conseil d’administration de Tricentris, jumelée à une soif constante d’avancement, de progrès et d’avant-gardisme, nous permettent de vous annoncer que nous sommes déjà en train d’installer de nouveaux équipements à la fine pointe de la technologie dans nos centres de tri. Ce contrat de 6,6 millions, signé en décembre dernier, comprend six lecteurs optiques qui seront intégrés à nos chaînes d’opérations à raison de deux par usine. Il s’agit d’un investissement majeur qui nous aidera à produire un niveau de qualité encore jamais atteint. Une fois de plus, nous avons fait confiance aux Industries Machinex Inc., équipementier et partenaire de longue date de Tricentris, pour la réalisation de ce projet. 

Installé sur la ligne des fibres, le lecteur optique a pour rôle de retirer le plus de contaminants possibles. Il peut aussi bien s’agir de bouteilles d’eau écrasées, de sacs de plastique ou de morceaux de bois. Tout ce qui n’est pas une fibre – papier ou cartonnette – est ici considéré comme un contaminant et doit être retiré et dirigé vers la bonne voie de valorisation. À l’entrée du lecteur optique, une caméra scrute et analyse la matière qu’elle surplombe. Elle est programmée pour reconnaître les items indésirables mélangés aux fibres. La position de ces contaminants est ensuite communiquée aux buses d’air qui se trouvent à la sortie du lecteur optique. Ces dernières reçoivent donc l’emplacement précis des objets à retirer et les éjectent à l’aide d’un jet d’air. En tout, chaque convoyeur est muni de 120 buses d’air. Un ajout des plus justifié et apprécié lorsqu’on sait qu’à chaque minute, il passe 1 700 contaminants sur les lignes de fibres!    

Comme ces nouveaux équipements peuvent en extraire jusqu’à 1 400 dans le même laps de temps, ils arrivent en renfort aux trieurs. En effet, ils ne sont pas là pour remplacer des employés, mais bien pour soutenir et appuyer leur travail. Alors que les trieurs devaient auparavant retirer des contaminants de façon constante, leur poste a plutôt migré vers celui d’un inspecteur: ils doivent se concentrer sur ce qui a échappé au lecteur optique et peaufiner son travail. La nature de la tâche reste la même à la différence près qu’en étant maintenant moins nombreux, les contaminants sont plus difficiles à voir parmi les fibres. 

Installés au début du mois de mars, les lecteurs optiques sont déjà en opération depuis quelques semaines à notre usine de Terrebonne et les résultats sont impressionnants. Lorsque la matière arrive sur la ligne de fibres, elle compte en moyenne 15 % de contaminants. Avant l’installation des lecteurs optiques, ce taux passait à 8 % après le travail de nos trieurs. Maintenant, le taux de contamination est à 3 % à la sortie des nouveaux équipements et, après que la matière soit passée au peigne fin par les trieurs, il est réduit à un impressionnant 1 %. Le tout à un rythme de 12 tonnes de fibres à l’heure! 

En plus de produire un niveau de qualité inégalé, nous valorisons bien entendu les contaminants extraits des fibres. Comme la matière est traitée en boucle fermée, tous les objets éjectés par les lecteurs optiques sont détournés vers un autre convoyeur et triés adéquatement. Ces items qui étaient des contaminants dans nos ballots de fibres sont donc maintenant récupérés et vendus à des recycleurs qui leur donneront une deuxième vie.     

Après un nouveau séparateur à carton, de nouveaux équipements pour le traitement du verre et maintenant ces lecteurs optiques, l’usine de Terrebonne a connu son lot d’améliorations récemment. « C’est certain que ça fait beaucoup de changements pour les employés dans la dernière année. Ils voient cependant le positif à travailler pour une compagnie à la fine pointe de la technologie. La qualité qu’on arrive à produire maintenant va nous permettre d’atteindre de nouveaux marchés et des nouveaux marchés signifient en même temps des emplois sécurisés » explique monsieur Michel Gélinas, directeur de l’usine de Terrebonne.

Dès la fin d’avril, ce sera au tour de notre équipe de Lachute de jouir des avantages de ces nouveaux lecteurs optiques, puis s’ensuivra celle de Gatineau.

Finalement, nous avons réalisé une courte vidéo pour diffuser officiellement cette belle annonce. Remplaçant la conférence de presse traditionnelle, cette vidéo présente les lecteurs optiques en action mais aussi et surtout les partenaires remarquables de ce projet qui, une fois encore, démontrent que le génie québécois accomplit de grandes choses! Vous y reconnaitrez Les Industries Machinex Inc. et l’Institut National d’Optique, responsable de la technologie derrière les caméras des lecteurs optiques, mais aussi madame Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Nous vous invitons donc à visionner cette vidéo et, bien sûr, à la partager en visitant notre site internet et nos différentes plateformes de médias sociaux.

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