
Le 20 septembre dernier, en pleine Journée nationale de l’arbre, les équipes de gestion des usines ainsi que celle des bureaux administratifs de Tricentris ont uni leurs forces pour réaliser la plantation d’un boisé. Mais pas n’importe quel boisé : le Boisé Frédéric Potvin. Il s’agit évidemment d’un hommage à celui qui aura été directeur général...
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Cela fait déjà un an que les travailleurs en provenance du Mexique sont arrivés en renfort et se sont joints à nos troupes. L’intégration s’est très bien déroulée, autant chez Tricentris, avec les employés en place, que dans la région. Ils apportent beaucoup à l’équipe, ils sont appréciés et très impliqués. Pour Tricentris, les efforts déployés pour concrétiser ce projet auront grandement valu la peine. « Je ne cacherai pas que c’est beaucoup d’ouvrage et de choses auxquelles penser et à mettre en place avant d’en arriver là, mais je le referais demain matin. Certains d’entre eux ont d’ailleurs émis le souhait de faire venir leur famille. On voit que l’appréciation est réciproque et qu’ils ont envie de prolonger cette aventure avec nous » explique Julie Cleary, responsable des ressources humaines.
Pour souligner ce premier anniversaire, nous avons discuté avec Gerardo Lopez Duarte de l’équipe de Terrebonne, afin de faire un retour sur les 12 derniers mois.
Comment résumerais-tu ton expérience jusqu’à maintenant?
Quel a été ton plus grand défi de la dernière année?
L’hiver. Je viens d’une ville où le thermomètre atteint souvent 40 °C. C’est beaucoup de chaleur. C’était la première fois que je voyais de la neige tomber et que je pouvais en toucher. Mais quitter la maison tôt le matin et devoir marcher sur la glace est un défi. Je suis tombé deux fois, dont une ici, devant tous mes amis et collègues. Je n’imaginais pas que ça pouvait être aussi froid, surtout quand le vent souffle. Mais j’ai découvert que j’aime pratiquer les sports d’hiver, comme le hockey et le ski de fond. Je peux maintenant dire que j’aime l’hiver et j’espère qu’on aura beaucoup de neige cette année.
Qu’est-ce qui a le plus changé en 12 mois?
J’ai appris beaucoup sur la récupération et j’aime beaucoup faire mon recyclage à la maison. Je prends vraiment le temps de bien trier mes déchets. Je sais maintenant ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas et je partage ces informations avec ma femme, ma famille au Mexique et mes amis à Montréal. Au travail, j’ai commencé comme trieur et j’ai ensuite eu l’opportunité de devenir trieur spécialisé. C’est différent parce qu’on entre à l’intérieur des machines et on est plus proche des procédés. J’aime ça. J’aime chercher quel est le problème, trouver une solution et réduire le temps perdu. C’est mon objectif quotidien. J’aide aussi les chefs d’équipe et les assistants lorsqu’il y a un besoin. Et quand on arrive à réduire les temps d’arrêt, on se fait une accolade de célébration.
Et comment se passe l’intégration?
Tout le monde m’aide beaucoup et me fait sentir chez moi. Si je veux apprendre quelque chose, on me donne l’information. C’est une équipe. C’est une famille. Pour moi, ce n’est pas un travail, c’est comme venir jouer chaque matin. En plus, cela me permet d’apprendre le français. À mon arrivée, je savais seulement dire « bonjour » et maintenant je suis dans le français toute la journée. Je fais aussi quatre heures de cours par semaine. Pour moi, apprendre la langue, c’est comme dire « j’aime la culture » et que je suis intéressé à vivre ici. Mais depuis que je suis enfant, j’aime beaucoup les langues étrangères. J’ai commencé par moi-même avec l’anglais, puis l’hébreu et le français m’a toujours attiré. Je trouve ça amusant d’aller à l’école et apprendre une nouvelle langue. C’est un loisir. C’est un beau cadeau que m’a donné Tricentris.
Publié le 17 octobre 2023
Article tiré du Tricentris Express d’octobre 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet