18 décembre 2023

Édito : Les trolls du recyclage

Je pense qu’on peut tous être d’accord : il y a des chialeux partout! Et laissez-moi vous dire que les milieux de la récupération et du recyclage ne font pas exception. J’ai toujours l’impression que c’est un sujet très polarisant. On y croit ou on n’y croit pas pantoute. Et j’ajouterais que quand on n’y croit pas, on n’y croit pas avec fougue. 

Quotidiennement, des gens s’activent sur nos différentes plateformes pour dire que tout s’en va à l’enfouissement, que tout est brûlé ou encore, que le recyclage est une taxe déguisée. Ces mêmes personnes affirment mettre à peu près n’importe quoi dans leur bac bleu et se justifient en disant que c’est notre job de trier et qu’on est payés pour le faire. Malgré tout, ils suivent nos médias sociaux avec entrain. Parfois, ce type de propos et de remise en question peuvent même être entendus de personnalités publiques sur des tribunes à grande portée. 

De notre côté, on s’efforce de faire les cheerleaders et réparer les pots cassés : encourager les gens à continuer leurs efforts, sensibiliser et informer, être transparents dans nos opérations, donner tous les trucs auxquels on peut penser pour simplifier le tout… Mais il suffit d’un reportage ou d’un article ne montrant pas l’industrie du recyclage sous son meilleur jour pour anéantir tout le travail qui a été fait afin de maintenir les gens engagés envers la collecte sélective (bon, j’exagère peut-être un peu…). On avance d’un petit pas à la fois, mais on recule trop souvent de deux. 

Ne vous méprenez pas. Même s’ils donnent du jus aux trolls, ces reportages sont importants. Certaines pratiques dans le milieu du recyclage sont inacceptables et doivent être corrigées. Et je comprends que la confiance puisse parfois être ébranlée. La mienne le serait probablement aussi si je ne travaillais pas à l’arrière-scène de cette industrie à tous les jours. L’erreur est de généraliser et de mettre l’ensemble de la récupération et des centres de tri dans le même bateau. 

Alors, est-ce qu’il y a place à l’amélioration dans la gestion des matières résiduelles? Absolument. Est-ce qu’il faut condamner le bac bleu pour autant? Pas du tout. Et chez Tricentris, nous sommes quelque 300 employés qui, tous les jours, donnent le meilleur d’eux-mêmes afin de faire partie de ceux qui contribuent à élever la qualité de la récupération et du recyclage. C’est notre mission, c’est ce qu’on peut contrôler. Pour le reste, eh bien, pour reprendre les sages mots de Taylor Swift, « haters gonna hate, hate, hate, hate, hate ».

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