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Tricentris débraque sur TikTok

Vous le savez, la sensibilisation fait partie intégrante de notre mission chez Tricentris. Pour ce faire, nous tentons de diversifier le plus possible les façons de diffuser et de partager nos messages car un même outil n’aura pas nécessairement le même impact sur tous les groupes d’âge. Et comme la récupération c’est l’affaire de tous, aussi bien multiplier les angles de sensibilisation.

C’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans l’univers de TikTok. Malgré son bannissement des appareils gouvernementaux, cette plateforme demeure parmi les plus populaires avec plus de 2,5 milliards de téléchargements depuis sa création. Au Québec seulement, on compte environ 2 millions d’utilisateurs, dont la moitié est âgée de 18 à 24 ans. Le principe est simple : créer et partager de courtes vidéos, au ton généralement humoristique et divertissant.

Accompagné de Marie-France Gosselin, spécialiste de la plateforme, nous avons publié notre première vidéo en avril dernier et nous avons visé dans le mille! La réponse fut excellente et maintenant, avec une douzaine de mises en ligne depuis, nous comptons déjà près de 15 000 abonnés. Une de nos vidéos affiche même plus de 667 000 vues. Dans l’univers TikTok, là où l’offre de contenus est abondante et qu’il est difficile de se démarquer, il s’agit d’un véritable succès!

Une de nos capsules, un vox-pop à savoir si une enveloppe en plastique matelassé va au bac ou non, a été visionnée par 340 000 personnes. Bien que l’impact direct de ces vidéos sur la qualité de la matière que nous recevons ne pourra jamais être quantifié, on peut présumer qu’au moins 340 000 personnes ne mettront plus ce type d’emballage à la récupération!

Ce projet fut aussi l’occasion de faire briller certains de nos employés. Pour Simon Proulx, chez Tricentris depuis 2012 et opérateur depuis huit ans, l’objectif était clair : « C’est important de montrer aux gens de mettre les choses à la bonne place, de bien trier. J’aime l’entreprise et ça me tient à cœur ».

Avec la participation d’Emilie Larocque, électromécanicienne dans l’équipe de Tricentris depuis deux ans, nous avons pu explorer un autre volet : « Je me suis offert pour représenter les mécanos. J’y voyais une façon de passer des messages sur notre réalité. Parce que oui, chez Tricentris, on tri et on a donc des trieurs, mais on est aussi toute une autre équipe pour la maintenance et pour assurer le bon roulement de l’usine, de la chaîne de tri. »

Car en effet, bien que les gens de l’équipe de maintenance ne soient pas techniquement sur la ligne de tri, ils subissent tout autant les conséquences des produits indésirables puisqu’ils sont responsables de réparer les dommages causés par ces derniers. Emilie est donc en vedette dans une vidéo portant sur les rouleaux de retour et elle y démontre comment ces équipements se font maltraiter par les objets longs mis par erreur dans le bac de récupération.

« Je voulais montrer ce que ça fait de mettre n’importe quoi dans le bac, l’impact que peuvent avoir les choses qu’on nous envoie mais qui ne sont pas acceptées dans la collecte sélective à la base. Je voulais aller plus loin que de juste dire si ça va dans le bac » ajoute-t-elle, tout en réfléchissant déjà aux sujets qui pourraient intéresser tout le monde et qu’elle aimerait partager dans de prochaines capsules.

Voilà donc une nouvelle corde ajoutée à notre arc de la sensibilisation, une façon de plus d’aider les gens à mettre du respect dans leur bac. De plus, Emilie et Simon nous ont donné leur sceau d’approbation en tant que consommateurs réguliers de TikTok, confirmant que, en plus d’être très bonnes, nos vidéos respectaient parfaitement le style de la plateforme. Alors, si ce n’est pas déjà fait, nous vous invitons à visionner nos capsules sur TikTok, et bien sûr, à les partager!

https://www.tiktok.com/@tricentrislacoop

Publié le 13 juin 2023
Article tiré du Tricentris Express de juin 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet. 

Édito – août 2023

 

« Passe-moé à puck pis j’vas en compter des buts » – Les Colocs

Par Myriam Forget-Charland
Spécialiste aux communications

Quand je donne des ateliers ou des formations sur la récupération, je prends toujours un moment pour parler de la chaîne de valorisation. Pourquoi? Parce que sans elle, le bac bleu ne sert à rien.

La récupération n’est pas une discipline individuelle, c’est un sport d’équipe. On parle de quatre joueurs minimum, qui occupent des positions essentielles. En premier, on a le citoyen. Il est responsable de bien utiliser les différentes filières de récupération et de disposer de ses items de la bonne façon. Et ce principe s’applique aussi à l’écocentre, aux ressourceries, aux friperies, etc. Mais dans ce cas-ci, il s’agit de bien mettre ses contenants, ses emballages et ses imprimés au bac de récupération.

Deuxièmement, c’est au tour du centre de tri de jouer. Comme son nom l’indique, il s’occupe de trier le tout et d’en faire des ballots de différentes matières bien distinctes. Entrent ensuite en jeu les recycleurs. Ces derniers achètent les ballots de matières triées des centres de tri pour les transformer et les mettre sous forme d’une matière secondaire ou recyclée. Finalement, les fabricants se procurent ces matières secondaires plutôt que d’opter pour une matière première vierge dans leurs productions diverses. Et on boucle la boucle en revenant au citoyen qui choisit et achète des produits faits de recyclé et qui les met dans le bac.

Alors, s’il manque un joueur, la chaîne de valorisation ne peut pas se compléter. Autrement dit, si le centre de tri n’a personne à qui passer la « puck », qu’aucun recycleur n’existe pour transformer une matière en particulier, ça s’arrête là. Au même titre que si un recycleur transforme une matière recyclée en matière secondaire mais qu’aucun fabricant n’en veut, impossible de « scorer ». C’est donc pour cette raison, entre autre, qu’on ne peut pas tout mettre dans le bac. Il doit y avoir un « après le bac » : que va devenir de cette matière?

Et cette notion sera plus importante que jamais avec la modernisation prochaine de la collecte sélective puisque, ultimement, de nouveaux items seront acceptés dans le bac de récupération et nous devrons les trier. Un des mandats d’ÉEQ, en tant qu’OGD pour la modernisation, sera justement de gérer toutes ces matières et de leur trouver un débouché, idéalement québécois. Il s’agit certainement d’un défi de taille mais qui incitera peut-être les producteurs de contenants, d’emballages et d’imprimés, ces mêmes qui financent à 100 % la collecte sélective, à accentuer l’écoconception de leurs produits afin qu’ils soient plus faciles (et surtout moins coûteux) à recycler.

 

Publié le 30 août 2023
Article tiré du Tricentris Express d’août 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet.

Des portes ouvertes réussies

Une journée par succursale. Plusieurs plages horaires pour visiter. Les usines en opération. Des guides passionnés et fiers de partager leur quotidien. Nous mettons toujours le paquet pour nos portes ouvertes parce que cela nous fait plaisir de vous recevoir chez nous. Les gens repartent impressionnés et sensibilisés au travail de nos trieurs mais aussi, heureux d’avoir une meilleure compréhension pour bien faire le tri à la maison. Et les commentaires sont unanimes : tout le monde devrait visiter un centre de tri. Rien de moins! (Et on ne peut qu’être d’accord!)

 

 

Publié le 13 juin 2023
Article tiré du Tricentris Express de juin 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet. 

Tricentris à Salut Bonjour!

Depuis novembre dernier, nous sommes très heureux de faire partie des collaborateurs réguliers à Salut Bonjour, cette émission matinale phare de la culture québécoise. Plus précisément, il s’agit de Grégory Pratte, notre coach du bac et responsable de nos médias sociaux, qui s’entretient avec Gino Chouinard de différents sujets entourant les matières recyclables.

Déjà huit chroniques et d’autres à venir! À l’image de toutes nos communications, nous ne nous contentons pas de dire si oui ou non des matières sont acceptées dans le bac. Nous croyons qu’en expliquant le comment et le pourquoi, on amène les gens à réfléchir, tout en démystifiant le monde de la collecte sélective, et c’est ce qui fait que cela fonctionne. De la vraie sensibilisation. Et comme la discussion se fait sur des thèmes qui touchent l’ensemble des centres de tri du Québec et des citoyens, les bénéfices et le rayonnement vont bien au-delà de Tricentris et de ses membres.

Un effet qui se fait également sentir sur notre page Facebook avec plus de 60 000 abonnés venant de tous les coins de la province. En moyenne, ce sont 250 questions/interactions par jour et des publications atteignant fréquemment plus de 500 000 vues. Avec le temps, Tricentris a su s’établir comme une source d’information incontournable en terme de récupération. Après tout, le volet sensibilisation est bien ancré dans notre ADN et fait partie de ce qui nous distingue.

Vous pouvez voir ou revoir les chroniques de Grégory à Salut Bonjour ici:

Publié le 21 février 2023
Article tiré du Tricentris Express de février 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet