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OÙ DÉPOSER SES PILES AU LITHIUM?

Dans le numéro précédent du T.E., l’enjeu des piles au lithium et les conséquences potentiellement désastreuses de leur présence dans les bacs de récupération ont été abordés. La sensibilisation a continué à cet effet sur nos médias sociaux, notre site Internet et des entrevues ont été accordées à des médias grand public pour sensibiliser les citoyens à ce problème.

Il est donc clair que les piles au lithium ne vont pas au bac de récupération.

Mais à quel endroit peut-on aller les déposer?

Les écocentres font partie des points de dépôt où aller porter vos piles et batteries. Roxanne Mailhot, spécialiste en gestion des matières résiduelles de la MRC des Laurentides, suggère de les accumuler dans un récipient en plastique rigide sans trou. Pour éviter que les bornes entrent en contact et provoquent un incendie, il est préalablement recommandé d’ensacher chaque pile ou de protéger leurs bornes avec du ruban adhésif. Le citoyen peut par la suite transvider ses piles accumulées dans un contenant prévu à cet effet à l’écocentre.

Appel à recycler, un programme de collecte gratuit des piles et batteries, offre de son côté une plateforme qui présente différents points de dépôt. Leurs partenaires sont des entreprises ou organisations qui collectent les batteries apportées par les citoyens.

Tricentris Express_Oct_2021_Web

Le site d’Appel à recycler permet de trouver les centres de dépôt les plus proches de chez vous : https://www.appelarecycler.ca/trouvez-centre/

 

Si vous possédez des piles endommagées ou qui coulent, il est préférable de les placer dans des sacs ou des contenants scellés remplis de sable avant d’aller les porter dans un point de dépôt.

Bref, fini le pile ou face pour savoir où se départir de ces dispositifs, la solution est pile devant vous.

Pour un printemps encore plus vert!

On n’en parlera jamais assez. Bien que pratique et accessible, le bac de récupération n’est pas un fourre-tout. Malgré cela, les effets du ménage du printemps se font ressentir en force dans les centres de tri. Dès la fin du mois de mars ou la mi-avril, dépendamment de la température, nos usines reçoivent soudainement entre 200 et 300 tonnes métriques de matière de plus par semaine, soit une hausse variant de 20 % à 25 %. Et ce n’est pas nécessairement parce que, tout d’un coup, les gens se mettent à recycler plus.

Soyons francs, l’augmentation de quantité n’est pas le problème ici, c’est plutôt de qualité dont il est question. Dès que le Québécois qui hiverne depuis plusieurs mois a un peu accès à sa cour arrière, les gros morceaux se mettent à affluer dans nos usines. Nos trieurs se retrouvent donc confrontés à des pelles, des boyaux d’arrosage, des toiles de piscines, des morceaux de mobilier de jardin, des barbecues et d’autres items n’ayant pas survécu à la saison froide. Et malheureusement, ce n’est pas parce que c’est mis dans le bac que cela sera magiquement recyclé.  On comprend le besoin de faire le vide, mais encore faut-il le faire comme il faut.

Le printemps est donc le moment idéal pour se familiariser avec les différentes options et filières de récupérations qui s’offrent à vous et à tous vos objets qui ne sont pas des contenants, des emballages ou des imprimés. Les écocentres, ressourceries ou encore les dépôts de matériaux secs sont des exemples d’alternatives intéressantes. Comme cela varie d’un endroit à l’autre, il faut toutefois se renseigner sur les sites internet des différentes filières ou auprès de votre municipalité pour savoir les matières qui y sont acceptées et ainsi valoriser un maximum d’objets. Merci d’utiliser la bonne filière pour chaque matière!

Publié le 27 avril 2023
Article tiré du Tricentris Express d’avril 2023. Cliquez ici pour consulter le bulletin complet.